La philosophie de Faubourg des Plantes, c’est de ramener du vert à l’intérieur de vos intérieurs, de vos entreprises et de vos villes.
C’est quoi, un designer végétal ?
C’est éveiller les intérieurs avec de la verdure ! Je joue avec la verticalité, les textures, les couleurs ou les perspectives pour créer du beau, ce que j’ai commencé à faire lors de gros événements en Afrique du Sud, après avoir été fleuriste en France. Aujourd’hui, quand un client appelle, je dois comprendre son envie de végétal, la traduire, puis lui apporter mon idée et la lui faire accepter. C’est à moi de l’accompagner pour incarner sa personnalité, l’ADN de son entreprise, le style de son intérieur ou l’événement pour lequel le tableau est conçu. Je dois ensuite fabriquer, composer, livrer et installer. C’est du clé-en-main. Et c’est passionnant puisque ce n’est jamais le même brief, jamais la même marque, de l’institutionnel très strict jusqu’aux créations les plus folles. Il y a toujours deux contraintes, en revanche : le temps et le budget.
Quelles sont les spécificités de votre artisanat ?
Tout sort de ma tête, et tout est fait à la main. Je dois trouver les bons fournisseurs pour les essences de bois et les végétaux, autant que possible locaux ou français. Le bois du cadre doit s’harmoniser aux feuillages des tableaux, qui sont eux-mêmes sélectionnés en fonction de la saison, et le résultat doit être durable : avant la composition, on fait boire aux plantes un mélange magique qui prend la place de la sève. C’est ce qui permet au tableau de durer jusqu’à dix ans sans entretien. Il y a de légères variations de couleurs lorsque les végétaux s’acclimatent à la pièce, ce qui leur donne un supplément d’âme. Chaque création est unique, et c’est cette singularité qui fait la composition. Le logo personnalisé en bois apposé à la fin permet au client de se l’approprier.
Qu’attendez-vous de votre véhicule professionnel ?
Je dois pouvoir caler les plantes et les tableaux sans les heurter, le tout au milieu d’un balai, d’un escabeau ou d’une caisse à outils ! J’ai besoin d’un accès assez large pour entrer dans la cabine et agencer l’intérieur, mais d’un gabarit assez compact pour circuler en ville et me garer lors des livraisons. Forcément, le véhicule électrique a aussi du sens pour moi : je me vois mal rouler en diesel avec mon expertise « verte ». D’autant qu’avec l’autonomie de mon ë-Berlingo, je peux facilement naviguer entre Rouen et Paris où un nombre croissant de stationnements sont adaptés aux véhicules électriques, voire gratuits.